#MarcheClimat, l'activisme 2.0 au service de la politique

Contrepieds des conclusions du très intéressant billet d'Anne-Claire Ruel, du blog "Fais pas com' papa" : #MarcheClimat ou le digital au service de l'empowerment mondial : le politique est mort, vive l'activisme 2.0

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En fait de conclusion, c'est plutôt avec le titre que je ne suis pas d'accord. Je regrette d'ailleurs que la "mort du politique" face à l'activisme 2.0 ne soit pas développée.

Ce que j'ai plutôt constaté avec ces marches, qui n'étaient certes pas organisées par des acteurs politiques traditionnels (mais qui participaient, voir l'image ci-dessous avec les drapeaux EELV), c'est un rappel à l'ordre des politiques, essentiellement les chefs d'État et de gouvernements : "cessez de tergiverser, agissez maintenant !"

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Franchement, on ne peut que se réjouir. Il n'y a pas de concurrence entre une soi-disant classe politique coupée d'une société civile qui ne ferait pas de politique. Je refuse cette dichotomie, sur le sujet du climat comme sur les autres. La politique, tout le monde peut et doit en faire, les élus restent des civils, des citoyens.

Ce qui s'est joué dimanche 21 septembre, c'était la capacité de mobilisation des ONG et d'Avaaz, la traduction en manifestation physique d'engagement de clics (le slacktivism, contraction des mots "slack", "mou", "feignant", et "activism"). Ça a marché. Aux responsables politiques de porter la demande d'action au plus haut niveau, aux citoyens de maintenir la pression.

Mise à jour du 1er octobre 2014

Beau billet de Celia Blauel, adjointe de Paris au développement durable : De retour de New York : l’action des villes déterminante pour la COP 21

La logique « Bottom Up » prend de l’ampleur

Les villes ne sont plus les seules engagées dans le combat. Le Sommet de New York a aussi été marqué par une mobilisation sans précédent de la société civile dans son ensemble. Dimanche 21 septembre, les marches pour le climat ont réuni des centaines de milliers de personnes à travers le monde, qui ont exhorté les dirigeants politiques à prendre des engagements ambitieux. Cet appel n’est pas qu’un vœu pieu. Les alternatives de la transition écologique sont d’ores et déjà en cours de réalisations : développement des énergies renouvelables, organisation des circuits courts de distribution, création d’entreprises d’économies sociales et solidaires, les citoyen/nes s’organisent et prennent leur part dans le combat contre le dérèglement climatique.

Cette année voit aussi la mobilisation du monde des entreprises. Si certaines peuvent encore être taxées de s’engager dans une démarche de « green washing », de plus en plus d’acteurs du monde économique prennent conscience de la nécessité de transformer leur modèle de développement vers un modèle plus sobre en carbone et plus respectueux des ressources de la planète. C’est à mon sens l’enseignement positif du Sommet de 2014 : une mobilisation de tous les acteurs dans les territoires, une révolution douce qui ne demande qu’à prendre de l’ampleur.

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